20. La Chaîne du Vivant - Chroniques Biologiques d’Yves Muller - Du naufrage du Titanic à la bactérie qui dévore le métal

7 septembre 2020
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20. La Chaîne du Vivant -

Chroniques Biologiques d’Yves Muller -

Du naufrage du Titanic

à la bactérie qui dévore le métal

 

Cette chronique démarre le 10 avril 1912, avec le départ inaugural d’un immense paquebot transatlantique baptisé le Titanic et qui met le cap sur New-York. Mais dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic va malheureusement rencontrer un iceberg qui va provoquer son rapide naufrage. Cette chronique se poursuit par la découverte en 1985 de l’épave du Titanic, une carcasse métallique gisant à près de 4000 m de profondeur au large de Terre-Neuve. Cette épave est recouverte de sortes de stalactites de rouille. En 2010, une nouvelle bactérie est découverte dans des échantillons de ces stalactites de rouille récoltés auparavant sur l’épave du Titanic. Cette bactérie baptisée Halomonas titanicae est d’une part capable de supporter de grandes variations de salinité grâce à l’ectoïne qu’elle contient et elle est d’autre part responsable de l’accélération de la corrosion de la coque métallique du Titanic.

Auteur : Yves Muller – Professeur Agrégé Université Montpellier

 

20. Biological Chronicles - From the sinking of the Titanic to bacteria that devours metal

Our chronicle begins on April 10, 1912, with the maiden voyage of a huge transatlantic liner called the Titanic, which sets sail for New York. During the night of April 14-15, 1912, the Titanic unfortunately strikes an iceberg, causing it to sink rapidly.

Our chronicle continues with the discovery in 1985 of the wreckage of the Titanic, a metal carcass lying nearly 4000 m deep off the coast of Newfoundland. The wreck is covered with a sort of rust stalactites or « rusticles ». In 2010, a new bacteria was discovered in samples of these rusticles previously collected from the wreck of the Titanic. This bacteria, known as Halomonas titanicae, is able to withstand large variations in salinity thanks to the ectoine it contains and is also responsible for the acceleration of corrosion of the Titanic's metal hull.

 

Author : Yves Muller – Associate Professor at Montpellier University

Avec l’amabilité de Jordan Brookes Garres pour la traduction de ce résuméFrom

 

Références :

- Galinski E, Pfeiffer H et Trüper H (1985) 1,4,5,6-tetrahydro-2-methyl-4-pyrimidinecarboxylic acid. A novel cyclic amino acid from halophilic phototrophic bacteria of the genus Ectothiorhodospira - European Journal of Biochemistry ; 149:135-9

- Ballard R (1988) L'Exploration du Titanic - Glénat

- Gérard Piouffre (2009) Le Titanic ne répond plus - Larousse

- Sánchez-Porro C, Kaur B, Mann H et Ventosa A (2010) Halomonas titanicae sp. nov., a halophilic bacterium isolated from the RMS Titanic - International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology ; 12:2768-74

- Zaccai G, Bagyan I et coll (2016) Neutrons describe ectoine effects on water H-bonding and hydration around a soluble protein and a cell membrane - Scientific Reports ; 6:31434

- Dong Y, Lekbach Y et coll. (2020) Microbiologically influenced corrosion of 304L stainless steel caused by an alga associated bacterium Halomonas titanicae - Journal of Materials Science & Technology ; 37:200-6

 

Mots clés :

Biologie

Cellule

Bactérie

Halophile

Halomonas titanicae

Halomonas

Procaryote

Globule rouge

Osmose

Osmolyte

Sel

NaCl

Ectoïne

Halorhodospira halochloris

Titanic

Epave du Titanic

Rouille

Eau

Liaison hydrogène

Biofilm

Bactérie Gram positif

Bactérie Gram négatif

Ecologie

Rusticle

Corrosion

Eau de mer

Peptidoglycane

Chimio-organotrophe

Hétérotrophe

Membrane

 

 Informations

  • Ajouté par : Karim Berouague (p00000008802)
  • Propriétaire(s) additionnel(s) :
    • Yves Muller (p00000011353)
  • Mis à jour le : 7 septembre 2020 17:02
  • Type : Cours
  • Langue principale : Français
  • Discipline(s) :